Colette Klein – un poème inédit

Tu sais que la nuit entre un peu plus sous ta peau

à chaque tour de sablier.

Le sang qui affleure à tes tempes

menace de fleurir.

La marée,

insensible à ta solitude,

n’en continue pas moins de héler la mort à coups de butoir.

La pièce commencera plus tard.

Sans toi.

Sans même le souvenir de toi.

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