Archives de catégorie : Principaux ouvrages publiés

Le Verger abandonné – Michel Diaz (août 2020)

1 de couv le verger abandonne
Couverture : Photographie © Pierre Fuentes
Format 18 X 14 cm — 70 pages ISBN : 979-10-90536-42-5
Éditions Musimot —19 route d’Escurolles — 03800 Le Mayet d’École Tel : 06 31 99 56 40 courriel : musimot.43@orange.fr Site : http://musimot.e-monsite.com

[…] L’Ulysse de Michel Diaz ne reviendra pas, il n’accomplira pas son destin premier de tuer les prétendants et de reprendre sa place au foyer avec son épouse et son fils, proche de son père et de ses arbres. Il n’a pas fait un long voyage avant de retourner « plein d’usage et raison / Vivre entre ses parents le reste de son âge » comme l’a écrit Joaquim du Bellay. Mais peu à peu, au fil du cheminement, les contours de son monde intérieur s’effacent, et bientôt il ne reste rien de son identité première ni même de ses raisons d’être, sinon un renoncement progressif, une volonté de faire de son exil une errance perpétuelle au bord du monde dans la tentation de n’être plus personne.« Le lieu véritable est-il dans l’absence de tout lieu ? Le lieu, justement, de cette inacceptable absence », nous dit Edmond Jabès. Telle est l’incise du texte de Michel Diaz de laisser dans l’esprit du lecteur un étonnement, un déséquilibre qui en fait tout le prix.

Et c’est ce trouble, provoqué par son traitement inédit de l’image du principal héros de L’Odyssée, que Michel Diaz exploite poétiquement pour soulever l’éternelle question, primordiale et inépuisable, de notre relation au monde et du sens de nos existences.

Extrait de la préface de David Le Breton

EXTRAIT
[…] Car nous venons au monde les mains vides et nues, nous n’y sommes que les passants, les hôtes provisoires, rien ne nous appartient jamais, nous ne possédons jamais rien, et nous devons en repartir, quand il en est encore temps, aussi pauvres qu’au premier jour, mais riches du bonheur d’avoir été de ce miracle qu’est toute existence sur Terre et de ce qu’y cultive l’amour, rendre alors, de ces mêmes mains, pour prix de l’hospitalité, le salut apaisé de la gratitude. […]
Septième lettre à Pénélope (Extrait)

Comme un chemin qui s’ouvre – Michel Diaz (mars 2019)

COMME UN CHEMIN QUI S’OUVRE,  Michel Diaz
éditions de L’Amourier, mars 2019
Michel Diaz  Comme un chemin qui s'ouvre

Prix : 14,00 € 13,30 €

Quantité : 
EAN : 9782364180536
Format 14,5 x 20 centimètres
130 pages
Couverture quadrichromie
Reliure dos carré collé
Collection “ Fonds Poésie ”
ISSN : 2117-5470
Dépôt légal 1er trimestre 2019

Biographie et bibliographie de l’auteur

Propos du livre

Ces textes se sont invités à mes marches en solitaire, écrit Michel Diaz dans son avant-propos. Marches entreprises sans contrainte, mais dans une inattendue et urgente nécessité, et qui, de soi à soi, finalement, se révèle être un lent retour. Avec un autre visage.
Les marches de Michel Diaz l’arrachent toujours à ce qu’il y a d’orienté, de connu dans les déplacements, les simples promenades. L’auteur dit être pris, en marchant, dans un rythme qui ouvre l’air à l’espace. Alors émanent dans le souffle les fulgurances de l’imprévisible, les tremblements du corps, le lancinement d’anciennes douleurs refoulées dans les soutes de la mémoire. Il faudra s’enfoncer dans de longs silences pour qu’une parole, inaudible rumeur, advienne en poésie…

Extraits

De la mer, on peut voir la coquille ronde des vagues et, de la houle qui les porte, à fleur de râle, l’épiderme rugueux raboté par le souffle du vent.
Du haut de la falaise on peut compter, à sa surface, les miroirs, croquis et tatouages éphémères continuellement réinventés par les rayons obliques du soleil.
L’air est si bleu, si lent le ciel, que mouettes et goélands se fanent en plein vol, au sommet de l’instant qu’on a cru arrêter.
Appas de jour, doigts de lumière, lèvres d’écume, plaques d’azur étalé sur une poitrine qui, à coups lents, respire comme quelqu’un se tient aux portes du sommeil.

Dans cet entre-deux de conscience, on saisit le corps mal­léable d’un temps qui s’abandonne, on laisse son baiser s’imprimer sur nos lèvres, sans rien atteindre de sa vérité ni de son intime substance.

*

Au nord se brise le tranchant de la vague écumeuse. Du silex à fleur d’eau, un bouillonnement d’écueils ensablés.
Fusion du ciel et de la mer. Le vent fait son travail, soulage les creux des vagues, la pointe des roches mordues par le sel de la soif.
Des vagues de lait se succèdent. La chair meurtrie des côtes porte les cicatrices de leur effroyable labeur. Quel en est le sens pour les flots qui continûment la harcèlent ?

Je suis ici sans pouvoir bouger ni guérir, lourd du plomb d’un secret qui ne se révèle jamais, seulement sidéré par la clarté du jour.
Près de moi, la mer, plus riche que tous les autres langages. À elle seule, tous les mots, toutes les chansons, toutes les larmes et tous les cris !

La roche vivante reçoit dans son lit la vivante rumeur de l’insaisissable, et sa peau visqueuse n’est plus qu’une plaie, effilée et grinçante.

Comment peut-elle, la mer, en son impermanence, semer autant d’écume sur les îles inertes de ma peau et gaspiller un si grand souffle pour nous soulager du malheur de ce que l’on soupçonne, et peut-être jalouse, de l’éternel ?

*

En bas, monticules et dunes.
Le creux des roches, orné de muscles, s’ouvre sur le vide du ciel. Engendrement furieux de lichens et de schyzopodes. Un seul geste allié à un seul mouvement : glisser ses doigts dans l’eau stagnante où se fond l’azur du silence, se pencher vers plus d’inconnu, jusqu’à toucher le fond de son regard.
Dans les trouées pleines de bave, les cheveux des oscillaires balayent le visage.
Des poissons font le tour du rocher gris qui s’endort, les araignées de mer s’échappent des cages enfouies dans le sable brun et secouent leurs ailes velues.

Chuintement de la marée montante. Lenteur de l’air où l’on se défait doucement de l’inconsolable douceur d’appartenir au temps. Je me tapis en profondeur et j’écoute le souffle rond de la mer qui sourit, à la surface, aux marins disparus. Ceux-là qui, dérivant dans les courants tranquilles, n’auront jamais que cette sépulture et cet horizon de paix sans limite.

*

Lire un autre extrait

Lignes de crête – Michel Diaz (février 2019)

Michel Diaz

Lignes de crête, de Michel Diaz.

Editions Alcyone (collection Surya)

ISBN : 978-2-37405-056-0

Michel Diaz, né en Algérie, vit à Tours où il a enseigné la littérature et l’art dramatique jusqu’en 2008. Spécialiste de l’œuvre d’Arthur Adamov, il lui a consacré une thèse de doctorat où il étudie ce qui en constitue la radicale singularité. Attiré très tôt par la poésie, il a surtout, d’abord, écrit pour le théâtre une douzaine de pièces dont quelques-unes ont été publiées (P.-J Oswald, J.-M. Place), représentées ou diffusées à la radio sur France-Culture.
Il est aussi l’auteur, chez différents éditeurs (P.-J. Oswald, J. Hesse, Chr. Pirot, L’Ours Blanc, Cénomane, Musimot, N & B, L’Amourier), de cinq recueils de nouvelles, d’une dizaine de livres d’art (poèmes et proses poétiques) en collaboration avec des artistes, peintres ou photographes, et de plusieurs ouvrages de poésie. Il a également contribué à de nombreux livres d’artistes à édition limitée et à la réalisation de « livres pauvres », à destination de médiathèques, musées, ou collections privées.

Lignes de crête, fragments d’errance, livre nourri des rêveries, méditations et réflexions suscitées par la marche, s’articule en quatre parties successivement adressées à Walter Benjamin, Friedrich Hölderlin, Claude Cahun et Alejandra Pizarnik. Deux femmes, deux hommes. Quatre figures de penseur, artiste et poètes, dont le parcours de la pensée, la vie sans concessions et le destin tragique, dessinent des figures d’une intense humanité. C’est porteur de cet héritage irradiant ses forces obscures et lourd d’ombres incandescentes que l’auteur de ce livre chemine, en bordure de failles, en suivant, sur la sente des jours noueux, le tracé incertain et mouvant de ses propres lignes de crête, mais les yeux posés sur un horizon qui ouvre, là-bas, vers demain, sa lumière toujours espérée, ses clartés parfois reconquises dans un élan inassouvi d’acquiescement au monde.

Vous pouvez écouter des poèmes de Michel Diaz, lus par Silvaine Arabo, sur le site des éditions Alcyone, en cliquant sur la flèche du fichier MP3, en bas de page.

TEXTES

Préambule (extrait)

Pays enveloppé de silence, de nuages et de bleu, recouvert d’une brume légère ou d’un voile, celui de la patiente réticence à s’offrir à qui ne le mérite pas.
Un oiseau déchiré par le vent tombe dans l’herbe haute, pousse un cri échappé à la nuit, qui a gardé un peu de givre et de chaux vive.
Monte un chant de dessous les pierres, apporté par le même vent, une voix inaudible mais qui, parfois, peut faire peur sous la machinerie colossale du ciel.

Et devant, ces chemins qui s’enfoncent dans la montagne, se perdent à travers les sapins et les hêtres, parmi les buissons de gentiane et de genévriers, sinuent sur les lignes de crête, s’égarent sur l’infinitude des hauts plateaux où l’on perçoit l’écho lointain, déformé par le temps, du sauvage et du primitif.
Aussi, quand les semelles foulent les cailloux, dérangent leur silence, on entend le son sourd, mat et puissant, cette respiration comme animale, de la solitude saturée de présence, que l’on cherche à traduire, non par les mots de la parole, mais par une manière de musique, par un rythme intérieur, un obscur battement, comme une cadence du sang, qui est ce qui respire tout autour et nous réaccorde au vivant.
Comme si, passant à travers un rideau, sans même s’en apercevoir, on entrait dans un autre monde. Celui de ce réel dont nous avons perdu l’usage.
Mais c’est aussi une avancée, sans césure, dans l’écoute du monde invisible où s’enracinent nos pensées les plus archaïques et dont nous recherchons toujours la clé: […]

**

feu de joie

il n’y a que l’errance
qui soit son début et sa fin
sur ce peu de terre habitable

où la mort est toujours plus vaste
les sables du désert plus proches
plus nombreux ces vents de folie
de poussière et de sel
qui défient le soleil
cette bouche d’enfer

il n’y a d’horizon
pour les yeux faméliques
dans le jour aveuglant et torride
que ces mirages secourables
au sang usé des illusions
et la vieille et vaine souffrance
de l’humaine calamité

alors aller
marcher en claudiquant
dans la conjonction suffocante
des astres et le noir de fumée

– sur le bûcher des certitudes
nous n’avons plus au cœur
qu’un sombre feu de joie
et une boussole brisée

**

passage du col

sur le plus âpre du
versant les nuages s’écorchent
suintent un sang pâle qui s’en va
vers des migrations hasardeuses

le ciel
est un miroir au bleu fêlé
où traîne encore un peu de l’ombre
que les vents de la nuit ont posée sur la terre

là    qui est
sans y être
quelque chose est là
où la respiration se pose
en bordure de l’air
où le cœur attend que la brume
achève de se déchirer

quelque chose qui tourne
à l’angle du silence
avec pour tout bagage
la seule couleur de l’instant

– rapace
qui dérives
milan    les yeux aveuglés d’aube
ignorant le regard de celui qui l’observe
cherchant à quoi se noue
suspendue ainsi dans le vide
la force de ta solitude
son féroce et indépassable héritage

ton plané silencieux
dessine le tracé d’une âme
perpendiculaire à la mienne
guide l’air qui descend et
remonte dans ma poitrine

il n’y a pas de quoi
se sentir misérable
de marcher dans la même blessure
tout au long de sa mort

ici
le jour levé
dans ses exhalaisons terrestres
et son immensité perdue
sur les chemins des pierres
est un baiser léger posé
sur mon épaule

cela suffit
à la très humble mais fervente joie
de se sentir vivant !

ici
au milieu de ce qui est là
après les sueurs de la nuit
apparaît parfois dans les clairs de jour
et n’a jamais de cesse

dans son œuvre de force sourde
et de buisson ardent

Section Walter Benjamin

**

trobador

comme dans le blanc de ses linges
se révèle une absence accueillante
le passage d’une ombre que rien
ne laissait annoncer

parole est celle qui se cherche
dans l’émergence de son souffle
et son jaillissement de la source
au silence

un silence qui vibre
comme écho du destin
qui prend appui sur ce que l’ombre
cèle de possible clarté

un silence qui vient chercher
dans le remuement de la langue
ce qui livre et délivre
et que la parole ne savait pas
mais qui se disant la dépasse

devenant cet outil qui rêve
découvrant d’elle-même
ce qu’elle dit du monde
se consumant et s’éclairant
tout à la fois dans l’affirmation
de sa seule présence

présence au monde désaxée
dans son refus fragile
de n’être que dans l’évidence
où se tient l’apparence des choses

**

ardeur

la rose de mélancolie
et le vent des soupirs
ont échangé leur neige

pour attiser ce peu d’éclat
devenu larme ou songe
dans les labyrinthes d’un cœur
qui veillait sur sa lampe d’ombre

moment de l’aube
si belle     écorchée vive
où se déchire le nuage illuminé
par la blessure d’une étoile

comme une rose de rosée
devenue flamme

– à la fin
une fleur inouïe et pure
s’échappe à la pointe de l’être

et tremble

à la fin
quand s’ouvre
la brûlure de l’esprit
jusqu’aux racines

Section Hölderlin

**

le châtaignier déraciné

versant ouest
ce qui vers le maquis bascule
gît cet arbre sabré
par la foudre

tête en avant jeté
dans le torrent des pierres
soulevant dans sa ruine
des éclats d’incendie

ses racines
dressées vers le ciel
sculptées dans le silence
lui sont un immobile poing levé
qui renverse l’ordre d’un monde
réglé sur la balance du soleil

dessus dessous se sont perdus
dans le chaos de la rocaille
invitant le regard    égaré
qu’une lumière noire aveugle
à une désobéissance radicale
née de sa première stupeur

instant de nuit profonde
coulée de lave dans les yeux
où le temps suspendu
par une seule image
doit revenir dans le regard

qui doit apprendre à recouvrer
le temps de sa propagation

**

arbre avec oiseau

l’arbre tourne
son ombre vers nous
tilleul ou acacia
quand s’affutent nos soifs

sa main levée
sépare les nuages
pour ouvrir un berceau à la pluie

lui sait
couvrir nos corps de feuilles
leur tremblante clarté de vitrail
et déposer une prière
dans les plis de notre sommeil

avec l’oiseau
merle ou mésange
perpétuant les gestes de l’amour
ils peuvent rire de la mort
qui se prend au sérieux

ce pouls inerte
qu’une lame d’agonie balaye
entre la tombée de la nuit
et l’incertain lever du jour

mais c’est sans importance
rien ne persiste dans nos voix
qu’un vent jauni cherche à trancher

que les rêveries du matin
enlacées à quelque parfum
où se retrempe la lumière
qui danse entre nos doigts

Section Claude Cahun

**

à l’orée du silence

source qui cherche son chemin
regard lucide cœur égaré
creusant dans son errance
le lit d’un songe aventureux

source qui cherche son secret
au bord du soleil et des lèvres
à travers l’âpreté des déserts
et l’outre-moi du noir
immense

à l’orée du silence
et du vide    à travers
son pays d’arbres morts
dans un murmure de poussière

où la lumière prendrait corps
pareille à un éclat de rire
aveuglant le regard
et dissipant la soif

clarté
comme un éclair de nuit
qui éclaire soudain    par mégarde
ce qui nous échappait

**

qu’importe

qu’importe que les heures
viennent et s’en aillent
puisqu’il reste les fleurs et les arbres
qu’il y a de la pluie pour la terre
une rivière pour la source
et des moments pour le silence

une vague toujours pousse une autre
une trille de merle s’éteint
le cri d’une mouette

le temps passe dessus
sans qu’il s’arrête
sans qu’il creuse une ride
ou le sillon d’une blessure
une cicatrice de souvenir

comment mourir quand
on n’est pas sûr d’avoir existé ?
que l’on sait si peu de son nom ?
qu’on est que présumé ?
qu’on est de nulle part ?
d’une colline d’une plaine
du lointain de l’horizon flou
de la menthe du temps ?

il y a tous les siècles
à regarder venir
avec leur part de ciel
avec des nuits glaciales
des nuits chargées de solitude

avec des temps défigurés
des jours taillés en pointe de silex
et des rêves de déchirure
dans les rideaux qui battent aux fenêtres

il y a le chemin
sous le déroulé des nuages
avec ses bandes de clarté
qui traversent une terre blessée
un rire qui défie tous les silences

un visage étonné de tout
qui cherche dans ses yeux écarquillés
ses éclats dansants de soleil
et les lèvres charnues de l’aube

ce dont ton miroir se souvient

Section Alejandra Pizarnik


Extraits de Lignes de crête de Michel Diaz
© Editions Alcyone, 2019.

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Lignes de crête

de Michel Diaz

19,00€ + forfait port et emballage : 4,00€

Bassin-Versant – Michel Diaz (avril 2018)

Les Éditions Musimot ont le plaisir de vous annoncer la prochaine sortie

du tout nouveau livre de

Michel Diaz

BASSIN-VERSANT

poésie

 Couverture : © Françoise Albertini

Ce recueil a obtenu le prix Amélie Murat 2019

1ere de couv 4

La poésie contemporaine est souvent, me semble-t-il, l’espace de l’incertitude. Qui parle ? À qui ? De quoi ? Pourtant, dans ce nouvelopus de Michel Diaz, les deux citations proposées en exergue, de Lorca et de Nietzsche, nous mettent d’emblée sur la voie de sa réflexion poétique: si « la terre est notre probable paradis perdu », la poésie est sans doute le seul moyen de nous sauver de la désespérance et de ne pas « mourir de la vérité » du monde. […]

[…] la prose poétique de Michel Diaz, innervée d’un imaginaire foisonnant, nous entraîne dans une méditation dont les arrière-plans philosophiques sont clairement assumés.

Une réussite de ce texte – parmi d’autres – est de nous entraîner dans un perpétuel mouvement alors même que le poète se présente statique, dans l’attitude de qui s’arrête et prend le temps de regarder le monde pour l’interroger ou se laisser glisser dans les plis de sa rêverie méditative. Alors, puisque la vie est le vaste théâtre du monde, laissons-nous emporter par un verbe inspiré qui se propose de nous ramener au plus près de nous-mêmes.

Extraits de la préface de Jean-Marie Alfroy

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