Il n’est d’ineffaçable
que le sang du rêve
au verso du sommeil
que l’infinie
patience de la mort
dans l’épaisseur des pierres
il n’est d’inaltérable
que ce que la clarté du jour
demande à l’impensé de dire
et ce que répond le silence
comme il n’y a encore
que la flamme impassible du temps
et la braise hagarde des mots
pour obséder la nuit
(Texte extrait du recueil Le Cœur endurant)
* * *