Le Parisien Libéré, 21 février 1989

A l’affiche : Maria Casares prend encore des risques

     D’Euripide à Michel Diaz, un auteur tout neuf, professeur de lettres à Tours; c’est toujours avec cette dévorante passion du théâtre qu’on découvre Maria Casarès sur la scène du Tourtour dans “Le Dépôt des locomotives”, entourée notamment de François Perrot, dans une mise en scène de Georges Vitaly. Une Maria Casarès toujours très émouvante et qui sert ce texte avec perfection… […] Nous découvrons ici une langue particulière, tout autant dramatique que poétique (ce n’est plus si courant !), ce qu’en parlant littérature on nomme une “langue d’auteur”… remarquablement écrite, mais écrite aussi pour la scène et se prêtant autant aux murmures de la confidence qu’aux alarmes de la détresse, aux cris de la révolte et aux éclats de la profération…

Agnès Dalbard