de tourbe de cailloux de sable de racines d’écorce de sève de ronces d’arc-en-ciel de nuages
de rameaux convulsifs de feuilles pourrissantes sous des lunes amères et de miroitement d’étangs éblouis de clarté de flexion d’âme d’agonie glaciaire
de lichen de vase d’eaux sales de noces indécises et d’oiseaux de glaise de soleil blanc d’étoiles mortes de plaintes telluriques et de pierres vives
de chemins traversés de vent et de vols de ramiers d’éclairs calligraphiques et de songes furtifs de moellons muets et de remparts aveugles
d’échos de mer d’algues visqueuses de stridences de sauterelles de chants barbares et de cris d’exil
d’appels de fond d’entrailles d’yeux coulés dans la chaux de nerfs de sang et d’os
— être devant et être tout ce qui est
comme un pauvre parmi les pauvres dans l’offrande du jour immense
comme une branche est dans le feu
2 réflexions sur « Offrandes – Michel Diaz/Olivia Rolde (juin 2020) »
Michel DiazAuteur de l’article
Cher Michel,
Ce petit mail pour te dire oh ! combien j’ai aimé Offrandes. Tout est en harmonie et ta poésie offre un magnifique élan de vie. Elle est un corps vivant qui déploie son geste au-delà des apparences. Le devenir se construit aux couleurs des mouvances de la nature. Merci pour ce bel objet pour la découverte de cette peintre qui me touche vraiment.
Cher Michel,
Ce petit mail pour te dire oh ! combien j’ai aimé Offrandes. Tout est en harmonie et ta poésie offre un magnifique élan de vie. Elle est un corps vivant qui déploie son geste au-delà des apparences. Le devenir se construit aux couleurs des mouvances de la nature. Merci pour ce bel objet pour la découverte de cette peintre qui me touche vraiment.
Je t’embrasse
Monique
Bonjour Michel DIAZ
Nous avons bien reçu en son temps « OFFRANDES » et le résultat est magnifique.
L’effeuiller ne suffit pas, même si la tentation est grande, de parcourir à toute vitesse l’univers coloré d’Olivia et de s’y noyer.
Mais ce serait perdre « la mise en perspective » de chaque œuvre grâce au texte poétique.
Il faut savoir découvrir et parcourir ce monde coloré par le dialogue avec l’écriture.
Au rythme des strophes, les plans successifs, visibles et invisibles de la toile, vont se révéler.
Voilà un bel exemple de collaboration poétique et d’harmonie collective.
Encore félicitation.
Bien amicalement
Patrice et Brigitte GARNIER